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Bio

PARIS

1ère ville pour l’enregistrement d’albums d’artistes congolais. Abrite de désormais célèbres quartiers congolais tels que Château Rouge, Porte de la Chapelle…

KINSHASA

Pépinière bouillonnante de création musicale. 2ème agglomération francophone du monde après Paris.

EXPRESS

Le véhicule musical pour relier ces 2 capitales!

Congo Groove sauce française !

Initié par le musicien Patrick Mundélé  et la danseuse Mama Cécilia et fruit de leur rencontre,  le collectif roots et chic du PKE réunit une dizaine d’artistes (France, Congo, Togo, Japon), vieux loups de la scène congolaise et française ou issus de la   nouvelle  génération.
Répertoire original revisitant les musiques chaloupées du bassin congolais, textes mêlant dérision et gravité, en lingala et en français… le style unique, tradi-moderne et métissé du PKE s’écoute avec l’intelligence du coeur et invite tous les corps à la danse. Attention, le voyage pourrait secouer un peu!

 « C’est une Afrique étonnante que celle qui est portée par le Paris Kinshasa Express. Une Afrique liée à l’enfance sans doute, aux métissages, à l’originalité partagée, à l’origine partagée. Une Afrique d’énergies, une Afrique de couleurs. Le Congo chante, le Congo danse, le Congo se bat. Parce que, dans nos téléphones et nos ordinateurs, il y a une terre rare exploitée au Congo, mais le savions-nous ? Parce que, dans le monde entier, les danses et les rythmes doivent beaucoup au Congo, mais le savions-nous ? Et simplement parce que la musique vous entraîne ; ça se voit plus ou moins, mais ça prend les jambes ou le bassin, et on transpire, ils appellent ça Mélomania. »

Marc Verhaverbeke, écrivain

Comment tout a commencé…

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Le fil conducteur du Paris Kinshasa Express, c’est celui des rencontres heureuses.

D’abord celle fin 2007 de deux personnalités: Cécile Cassin, dite Mama Cécilia, et de Patrick Pellé, dit  Mundélé . Entre ces deux artistes bercés de multiculturalisme et de métissage inhérent au passé de la  France; le charme opère! Et c’est d’abord sa présence naturelle, la puissance, la douceur et la tessiture de sa voix qu’elle remarque. Mais aussi son style de guitare très chaloupé, coloré de rumba et de soukouss. Elle, c’est plutôt une ambianceuse, une boule d’énergie qui fédère et met en forme et en mouvements des gens, des concepts, des univers. La sauce prend très vite avec une affinité, une sensibilité, une vibration du corps partagée à l’écoute des  musiques congolaises. Emotion certainement ancrée dans leurs souvenirs d’enfance.

Mundélé, « le petit blanc » franco-allemand, a grandi jusqu’à l’âge de 9 ans à « Kinshasa la belle » dont il s’est naturellement imprégné des paysages et de l’atmosphère sensuelle: la musique omniprésente, l’écho des choeurs d’Eglise le dimanche, la texture du foufou, l’odeur du saka-saka, le gris du ciel, les pluies tropicales et leurs immenses flaques d’eau, la végétation luxuriante, le majestueux fleuve Congo, les masques sur les marchés d’artisanat, le ballon de foot fait de chiffons, mais aussi la pauvreté visible à chaque coin de rue. Pendant ce temps, Cécile grandit dans un quartier paisible, populaire et métissé de Paris 20ème. Sa famille est plutôt mélomane: sa mère, née en  Tunisie, écoute aussi bien Warda que Bourvil, Brel ou Brassens.  Sa grande soeur achète les 33tours de Touré Kunda et l’emmène voir ses premiers concerts. Son père, originaire des Antilles, ne jure que par Nougaro et aime danser sur du zouk, du kompa haïtien mais aussi sur du Zao et du Pépé Kallé qu’il adule.

A l’âge de 10 ans et donc peu de temps après le retour définitif de Patrick en France, Cécile fait un séjour au Sénégal, qui marquera le début d’une passion pour l’Afrique et ses danses. Et tandis que Patrick explique à ses copains qu’au Congo on ne joue pas de djembé mais plutôt les bundas et les tsakala, Cécile danse « Yéké-Yéké » dans la cour de récréation.

Jeune adulte, Cécile voyage en Afrique, au Brésil et en Guadeloupe, y étudie les rites de la diaspora africaine, se forme à la danse, se frotte à la rythmique, à l’anatomie et au chant.  Patrick lui,  compose pour ses premiers groupes dont Lacri’mots, chante dans des ensembles vocaux et se forme à la guitare, au chant lyrique et à l’écriture classique au Conservatoire.

Hiver 2008: Patrick Mundélé redécouvre la sanza (lamellophone) avec les Frères Makouaya ; il  ne la quittera plus, de toute façon elle l’a choisi! Puis Cécile lui présente l’artiste Lidjo Kwempa, qu’elle côtoie depuis qu’elle l’a découvert en concert. A partir de là, tout s’enchaine: Lidjo les introduit au Village Mongania, nom d’un squatt et d’un collectif de musiciens « ex-zaïrois », dirigé par le percussioniste  Oléko Esabé (ex-Choc Stars) et fréquenté par Nono Atalaku (ex-Zaïco Langa Langa) et le guitariste Elvis Kunku (ex-Empire Bakuba). Ils tentent une 1ère expérience  musicale avec Oléko et Nono, le OK Likembé qui enjaille rues et parcs de 2009 à 2011. En 2010, ils font leur 1er voyage très inspirant au Congo Brazzaville où ils ont la chance de rencontrer les artistes Chrysogone Diangouya, Delavallet Bidiefono, l’illustre Zao, les Très Fâchés, mais aussi feus Antoine Moundanda et Papa Kourand, grands maîtres de la sanza. A leur retour, le projet du  Paris Kinshasa Express se dessine et Patrick en compose les premiers morceaux en 2011. L’aventure du PKE est amorcée…

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Guitare solo

Assani Ramazani

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Percussions

Jimmy ``Mbonda``

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Batterie

Doustin ``Maestro``

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Saxophone ténor et Choeurs

Nathalie Ahadji

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Basse

Niwa Koshi